Sarkozy vs Guy Moquet: "un bon communiste est un communiste mort"

Si être réfugié, c'est avoir de sérieuses raisons de craindre pour sa vie en cas de retour, les Sarkozy sont des réfugiés.

Si être réfugié, c'est avoir de sérieuses raisons de craindre pour sa vie parce que l'on a participé, en laissant faire, à l'organisation d'une barbarie collective, les grands-parents Sarkozy ne sont pas des réfugiés.


Sarkozy déteste d'autant les réfugiés que cette histoire du père fuyant la Hongrie ressemble étrangement à celle des réfugiés gagnant l'Angleterre.

Comme il déteste l'ensemble de ceux qu'il feint aduler: les paysans et leurs terres de FRANCE, les salariés qui se lèvent tôt, les femmes martyrisées, etc.
Toutes ces catégories de personnes victimisées, donc inférieures.

Avec Sarkozy, il ne vaut mieux pas être allongé sur le sol. Il nous roule dessus immédiatement.

Aime-t-il les hommes debout, pour autant? Non.

Pouvoir communiste contre pouvoir capitaliste

Un peu d'histoire

La famille Sarkozy aurait eu l'infortune de tomber sur une bande de rouges qui leur auraient nationalisé leurs biens, dans les années 20.
Fin 1943, les Russes arrivant à la frontière hongroise, les nazis firent leurs bagages et emmenèrent leurs alliés susceptibles de recevoir le prix de leurs exactions.

La famille paternelle semble être partie à cette époque. Certains pensent qu'ils ne voulaient pas subir une nouvelle privation de leurs biens par leurs ennemis de classe.

 

Cela ne les a pas découragés.

 

 dans le canard enchaîné du mercredi 31 mars 2010, une article était consacré au père sarkozy, 82 ans. Une sorte d'autobiographie révélerait que les grands parents sarkozy auraient été alliés au régent Horthy. qu'en 1944, ils auraient décidé de quitter la hongrie pour migrer en Autriche qui était encore nazie. Drôle de refuge pour des opposants, mêmes tardifs, à un régime qui devint encore plus horrible vers sa fin.


wikipedia sur les débuts de Horthy: Une politique de terreur blanche est menée à travers la Hongrie par des unités paramilitaires se réclamant de Horthy, qui s'en prennent de manière arbitraire aux révolutionnaires réels ou supposés, ainsi qu'aux juifs, assimilés aux communistes. La Hongrie connaît une intense période de répression politique et de violences antisémites,
  

 

La descendance actuelle utilise le pouvoir politique à des fins d'enrichissement personnel tout en détruisant nos droits humains. voir le lien:  link

On peut supposer que les Sarkozy ont toujours su profiter de toute situation, quitte à les engendrer ou tout au moins à les faire perdurer.

Quand Hitler était une bonne carte à jouer

Comme le suggère un historien communiste, le nazisme pourrait avoir comme définition politique:

 Le Grand Capital  au sommet de l'Etat


Nous sommes encore loin du nazisme mais la confusion entre les pouvoirs politiques et économiques est trop évidente dans le traitement de l'humain, depuis l'avènement de Sarkozy.

Police, Justice, Préfectures, tout pourrit de mois en mois: ils nous ont défiguré la France.

Nous sommes priés de nous faire exploiter sans rien dire pour sauver le Grand Capital.

Il faut toujours comprendre le double sens des actes médiatiques.

Ce qui est apparent et ce vers quoi Sarkozy nous dirige.

Une technique très fasciste en réalité. Jamais une majorité de gens n'a voulu la solution finale et Hitler, le sachant, s'est employé à dissimuler cette fin et à distiller goutte à goutte le venin antisocial qui est une technique répandue de l'extrême-droite.


Sarkozy, un grand pervers qui hait les réfugiés et les communistes

Un bon communiste est un communiste mort

On fête l'assassinat de Guy Moquet.
On ne fête pas les idées politiques de cet adolescent, ni sa Résistance.

Pourquoi ce choix de courrier?

La sélection s'est portée sur une lettre émouvante mais a curieusement oublié toutes les autres lettres, rédigées sur le combat contre le Capitalisme.

la lutte des classes explicitée par Guy Moquet, celle qui a porté au pouvoir politique toutes les horreurs de la Seconde guerre mondiale.

 "Plutôt Hitler que les Rouges", une frayeur de la Droite entière européenne qui a laissé et favorisé l'accession de la pourriture fasciste et nazie.

Guy Moquet a été fusillé sous l'ordre du grand patron des Forges, pétainiste mais surtout capitaliste.
Ses lettres mortifères ne sont utilisables que chez les communistes et ceux qui vivent la lutte des classes, les communistes et les capitalistes.

Un horrible dilemme que nous pose constamment Sarkozy.

Dans l'enseignement, la lutte des classes est un thème qui n'apparaît pas aux programmes, sinon pour nous prouver que les seuls soviétiques et leurs "satellites" ont engendré des horreurs équivalentes au nazisme.

Comment les enseignants persuadés dans leur immense majorité qu'il n'y a pas de lutte de classes, peuvent se servir de cette lettre de Guy Moquet?

Ou ils obéissent et réduisent l'Histoire à la lettre émouvante d'un jeune opposant fusillé par des méchants

Ou ils sont obligés de ressusciter le combat entre les classes qui a abouti à Hitler.

Soit on se déclare "communiste" opposant et résistant à ses risques et périls, voir Guy Moquet
Soit on se déclare pour le système capitaliste et toute la destruction qu'il engendre. Et c'est insupportable.

Prévention psychologique de la Résistance

La répression ultra violente des mouvements actuels anti-capitalistes, amène, sans doute pour un effet de balancier démonstratif, le pouvoir en place à exhiber cette histoire de Guy Moquet dans un double souci de faire peur aux jeunes et de minimiser la répression qu'ils ont à subir.

Car il est remarquable de voir les jeunes Guy Moquet tomber dans l'engrenage Action-Répression-Réaction-Ultra répression.

Au moyen-Âge, on exhibait les corps des opposants et des délinquants, Sarkozy et sa clique exposent la répression de leurs victimes. Et plus elles sont innoncentes, mieux c'est.

Guy Moquet entre dans cette parade mortifère.

Résister d'abord pour ne plus reculer

C'est notre recul qui fait sa force


Ayant eu à militer auprès des réfugiés, les précaires des précaires, j'ai eu à connaître rapidement les techniques de la Préfecture et de sa police pour y faire face.

Or, quoiqu'ils prétendent ne faire partie d'aucun mouvement d'extrême-droite, les policiers et employés de préfecture sont amenés à exécuter un travail d'extrême-droite sur commande de simples consignes orales et écrites qui ne sont jamais diffusées.

Pour parer aux vilenies de ces malfaisants, il fallait être plus rapide qu'eux et prévoir sans arrêt leurs actes.
Que je désire des renseignements, quand je n'étais pas encore connue, je devais en une seule fois les obtenir. Impossible de revenir chercher des précisions: mes "indicateurs" involontaires avaient entre-temps changé de discours ou refusaient tout bonnement de me parler davantage.

Evoluant de concert avec moi, les techniques de la police se sont elles aussi diversifiées. Adjonction de témoins PAF avant les interventions CRS, aide des fachos du coin dans la surveillance, médiatisation de la répression de la criminelle que j'étais devenue, calomnies contre les réfugiés...

Résister, c'est persévérer dans l'acte malgré la répression.

C'est avoir à défendre des idéaux et valeurs humaines qui conduisent nos actes. Le Capitalisme n'engendre aucune valeur humaine. Il se base invariablement sur les faiblesses de l'humain. Alors que le communisme nécessite d'avoir confiance en l'Homme.

Avancer ensuite pour les faire reculer

Force est de constater que l'ensemble des partis de gauche n'a fait que reculer sur ses bases politiques. La lutte des classes a disparu des discours mais pas des entreprises.

Dans cette mauvaise perspective, un petit Sarkozy peut paraître comme un "sauveur" avec son petit piolet pour abattre les murs entre exploiteurs et exploités, le "tous ensemble" hautement nazi.

Nous n'avons rien pour lui répondre.
Nous ne faisons que limiter la casse de tous nos acquis, abandonnant une partie de ces derniers.

Réclamer des droits nouveaux qui n'existent pas encore ou qui n'existent plus sont une perspective motivante si, parallèlement, on se met à travailler l'idée de la force des travailleurs, chômeurs ou pas.

Pour passer ce si difficile cap de la crise, nous ne pouvons plus réclamer la vie sous la forme d' aides humanitaires. C'est le système économique qui doit être visé.
Toute autre prétention à s'accommoder de ce système, en le transformant ou en en palliant les "tracas" nous conduit directement à accepter les failles du-dit système comme un diktat de Dieu ou un phénomène naturel et aboutit en définitive à nous faire exploiter avec notre agrément.

Le choix doit être clair: Pour le capitalisme ou Pour le communisme. Toute autre alternative conduit à l'approbation du système économique et à toutes les traîtrises.
On ne peut pas s'offusquer du nombre élevé de pauvres et vouloir continuer avec le système qui les engendre.




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