CRS 3 à Calais, réfugiés aux Urgences

Publié le par zetkin

 Avant d’en apprendre plus précisément par les activistes présents, les interventions des CRS 3 provoquent d’étranges chutes, des fractures, traumatisme crânien…

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Le mercredi 2 février 2011, vers 9h, poursuites du terrain du repas aux rives du canal, matraquages, coups sur réfugié au sol. La no border choquée par cette violence gratuite. On prépare la suite.

Pas sûr que ce soit les CRS 3. Les english oublient souvent de regarder les véhicules.

 

(mais les attaques des lieux humanitaires et les coups sur réfugiés politiques au sol, sont étaient une des spécialités de la Maison CRS 3)

 

Le mardi 8 février 2011, intervention policière au squat des palestiniens : chute, traumatisme crânien, fracture.

 

 

Le mercredi 9 février 2011, 7h, Radio 6 annonce : "2 israéliens sont tombés d’une gouttière alors qu’ils tentaient d’entrer dans une ancienne usine de dentelle." La Voix du Nord raconte de son côté :  article

 

POURQUOI LA POLICE N’EST PAS CITEE ?

QUI A INFORME LES MEDIAS ?

 

On veut nous faire croire que des témoins se seraient rendus dans les locaux des journaux et radio? Qu'aucun CRS n'a été aperçu?

 

Des témoins en uniforme?

 

A ces questions posées ce vendredi, les palestiniens auraient validé l'intervention des habitants. A l'arrivée des CRS, ils se seraient suspendus au rebord d'une fenêtre pour échapper au contrôle et seraient tombés.

Les CRS auraient quitté les lieux avec deux interpellés sans plus faire attention.

La partie intervention des habitants est encore moins précise.

 

Un autre évènement a eu lieu ce jeudi matin, au squat des africains, avec à nouveau une dramatique conséquence.

 

Deux policiers en civil sont arrivés en fin d’intervention, deux policiers de la police judiciaire… Eux aussi, ils enquêtent sur la répétition des chutes ?


Attention, les palestiniens chutés ont quelques difficultés à s’exprimer… de leur cellule. Et les journalistes de les interroger…

Ajout du 11 février: leur état physique, fracture et traumatisme crânien, aurait du empêcher les CRS de les arrêter. D'autant que l'on voulait les faire interroger par des journalistes.

 

En conclusion, beaucoup de monde encadrait les CRS au squat africain: la PAF, un gradé et des civils (provenant du commissariat?). A cela on ajoute des ouvriers de la ville. Et bien sûr les pompiers qui vont devoir suivre les cars de CRS 3. Une attaque contre le squat en définitive.

 

Les CRS 3, violences historiques
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Remontant les histoires, on découvre que les CRS 3 ont été responsables de nombreux tabassages mais aussi d’agressions de témoins.

 

Extraits des témoignages :

 

2007 

 

Février:

 

Lundi, 3h du matin, gazage en pleine figure de réfugiés politiques endormis. Lundi nuit, entendu à la PAF (policier français) : "hospital ? hospital ?"

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2008

 

"Coups de tonfa, gaz lacrymogène, ce matin du 17 janvier 2008 le réveil a été dur pour les résident-es de la zone des Dunes." "Les Afghans, rencontrés sur place le jour suivant, racontent avec incompréhension de quelle façon ils ont été tirés par les pieds hors de leurs cabanes, à grand renfort de matraques et de bottes"

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"gazage en pleine figure des occupants endormis, coups de pied et de poings sur jeunes réfugiés dont une femme, destruction des éléments de confort, destruction par le feu des couvertures, dons des bonnes personnes françaises"

 

"Lundi 7 janvier, les interpellés eurent le droit à un menottage douloureux suivi d’une poussée pour faire tomber la personne avant de lui donner des coups de pied. Le CRS responsable est grand, avec des lunettes aux bordures dorées. Il conduisait le fourgon de ramassage.

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Ce mardi 8 janvier, dans une rue de Calais Nord, vers 21h, l’un des réfugiés qui s’était sauvé a été sérieusement matraqué aux jambes.

 

Ce mercredi 9 janvier, tandis que des jeunes abrutis familiers agressés des afghans en toute impunité, les CRS s’occupaient des érythréens, aux mêmes endroit et heure que la veille : c’est un réfugié allongé au sol qui s’est fait taper à coups de pied, s’évanouissant durant une vingtaine de minutes."

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(septembre)

 

jean-claude lenoir, Salam : "des interpellations s’opéraient, honteusement coutumières d’ailleurs

quatre coups de feu ( je présume ) ont retenti à une vingtaine de mètres quand j’arrivais

 

arrivant à cet endroit, je fus pris à partie par un CRS , puis un deuxième qui me prit à la gorge , me plaqua contre le mur, me menaçant, etc…

 

d’autres arrestations suivirent et dos tourné j’ai entendu nettement des coups portés notamment près d’un véhicule de CRS tandis que des femmes et des enfants hurlaient !"

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2010
Début décembre: "Les CRS chassaient les réfugiés à la sortie du local où les réfugiés sont hébergés. Plus tard, ils arrêtaient à nouveau les gens avant qu’ils n’atteignent le terrain du repas.

Dans un squat du centre-ville, le même jour, les CRS 3 ont tapé à coups de pied un jeune réfugié qui ne pouvait se déplacer."

 

Les images de ces CRS 3 datent de 2007 et 2010. 

 

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