CRS 3, pour servir en justice...
Vendredi 3 décembre
-7°, trois hommes de couleur noire se font contrôler par les CRS, compagnie 3, dans la rue Mollien. Selon les dires des policiers rapportés par le journal, le contrôle d'identité aurait mis en colère l'un des trois hommes qui aurait insulté, agressé l'un des policiers.
Comparution immédiate: 8 mois fermes.
Selon les organisations des droits humains, mis à part les skins, les policiers français qui tabassent les gens, se plaignent immédiatement d'outrages et de rébellion pour se couvrir d'une possible plainte de leur victime.
Selon le code pénal, les policiers doivent justifier leur contrôle d'identité sans invoquer la couleur de peau, ni la langue utilisée. Les CRS doivent de plus justifier leur contrôle dans les rues de Calais par un ordre du procureur qui détermine la zone et le temps du contrôle.
Imaginons la scène: un réfugié érythréen de petite taille se jetant sur une équipe de 5 CRS, armés, réchauffés dans leur car et bien nourris.
Samedi 4 décembre
les CRS chassaient les réfugiés à la sortie du local où les réfugiés sont hébergés.
Plus tard, ils arrêtaient à nouveau les gens avant qu'ils n'atteignent le terrain du repas.
Dimanche 5 décembre
Au matin, même action pour empêcher les réfugiés d'aller manger.
Dans un squat du centre-ville, le même jour, les CRS 3 ont tapé au sol, à coups de pied, un jeune réfugié qui ne pouvait se déplacer.
C'est sans doute plus facile.
L'hôpital va encore devoir rafistoler le corps.